
La Sclérose en plaques, en bref.
Qu’est-ce que la sclérose en plaques?
La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune chronique du système nerveux central, qui est composé du cerveau, des nerfs optiques (nerfs de la vue), du tronc cérébral, du cervelet (centre de l’équilibre) et de la moelle épinière.
La sclérose en plaques (SEP) est une maladie chronique du système nerveux central qui affecte environ 2,5 millions de personnes dans le monde. Elle se caractérise par une attaque du système immunitaire contre la myéline, la gaine protectrice des neurones, ce qui entraîne des lésions et une inflammation. Ces lésions peuvent perturber la transmission des messages nerveux, provoquant une large gamme de symptômes, tels que la fatigue, la vision floue, la faiblesse musculaire, les troubles de la coordination et de l'équilibre.
Si la SEP n'a pas encore de remède, les traitements disponibles permettent de ralentir la progression de la maladie et de gérer les symptômes. Cependant, les chercheurs continuent d'explorer de nouvelles pistes thérapeutiques.
La prise en charge des personnes atteintes de sclérose en plaques nécessite la maîtrise des facteurs de risque associés à une médication adaptée et une activité physique importante.
Au Canada
1 personne sur 400 est atteinte
La SEP peut toucher les gens de tous âges, mais se manifeste le plus souvent entre 20 et 40 ans
Trois fois plus de femmes que d’hommes en sont touchés
Chez les patients atteints de la SEP, le système immunitaire prend pour cible la gaine de myéline.
Il s’agit de la couche protectrice qui enrobe les faisceaux du système nerveux central et qui fait office «d’isolant électrique». Elle est essentielle à la bonne propagation de l’influx nerveux.
Une attaque de SEP provoque une réponse inflammatoire importante dans la zone touchée et la personne atteinte présente alors des symptômes.
À la résonance magnétique, on voit apparaitre une plaque blanche au site d’inflammation où la myéline a été endommagée. Par la suite, l’inflammation diminue et le corps tente de réparer la gaine de myéline. C’est ce qu’on appelle la récupération, elle peut être complète ou partielle.
L’influx nerveux peut tout de même circuler si la gaine de myéline est faiblement endommagée, mais parfois de façon inefficace. Lorsqu’elle est plus sévèrement atteinte et qu’il y a un processus de cicatrisation, l’influx est interrompu. De plus, les fibres nerveuses sous-jacentes peuvent elles-mêmes être endommagées.
Formes de Sep
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1. Syndrome clinique isolé (SCI)
Certaines personnes n’ont vécu qu’un seul épisode de symptômes au moment de consulter un neurologue. Ils ne remplissent pas tous les critères pour un diagnostic « officiel », mais les examens peuvent suggérer une probable évolution vers une SEP.
Un suivi est requis et des études ont démontré un bénéfice à commencer un traitement chez plusieurs de ces personnes. -
2. Poussées-rémissions (PR)
La majorité des SEP se présentent sous forme de poussées suivies d’une récupération complète ou partielle. La fréquence et l’intensité des poussées varient d’une personne à l’autre.
Il n’y a pas de progression significative des symptômes entre les poussées. -
3. Secondaire progressive (SP)
La forme poussées-rémissions peut évoluer avec le temps en une forme secondaire progressive. Dans ce cas, les symptômes (le plus souvent de la faiblesse) peuvent progresser sans qu’il y ait de nouvelle poussée.
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4. Primaire progressive (PP)
Dans cette forme de SEP, il y a une détérioration graduelle dès le début de la maladie.
Manifestation de la sclérose en plaques
POUSSÉE
Une poussée est une manifestation d’une nouvelle plaque dans une région du système nerveux central. Il s’agit d’un épisode de nouveaux symptômes, suivi d’une récupération partielle ou complète.
Les symptômes doivent durer 24 heures et plus pour que l’on puisse parler de «poussée».
Il peut arriver que l'on ressente des symptômes de poussées anciennes qui ré-émergent dans un contexte de fièvre ou d’exercice physique. Les symptômes ressentis durent moins de 24 heures et on parle alors de «pseudo-poussée». La transmission de l’influx nerveux est plus difficile dans les zones déjà endommagées, mais il n’y pas de nouvelle lésion.
La SEP ne progresse pas de façon uniforme et linéaire, elle peut être ou ne pas être en phase de progression.
CONCEPT D’ACTIVITÉ
SEP active : PRÉSENCE de poussées ou de nouvelles plaques sur les images de résonance magnétique.
SEP inactive : ABSENCE de poussées ou de changements visibles sur les images de résonance magnétique lors de la dernière année.
Traitements pour la sclérose en plaques
Les médicaments prescrits par le médecin spécialiste de la neurologie, peuvent être répartis en plusieurs catégories. Ils peuvent agir sur l’évolution de la maladie ou sur les symptômes de celle-ci. Les médicaments employés dans le traitement de la sclérose en plaques (SP) sont multiples.
Il est fortement recommandé aux personnes atteintes de SP de rester en étroite communication avec leur équipe soignante.
Médicaments modificateurs de l’évolution de la SP (MMÉSP)
Comme leur nom l’indique, ces médicaments peuvent modifier l’évolution de la SP ou influer sur les mécanismes sous-jacents de cette maladie. Ils ciblent généralement certains aspects du processus inflammatoire dans le but de réduire la fréquence des poussées et de ralentir la progression de la SP.
Médicaments administrés par voie sous-cutanée ou intramusculaire
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L'interféron bêta-1a appartient au groupe des médicaments appelés immunomodulateurs. Il s'agit d'une forme de protéine naturellement produite par les cellules de notre corps pour combattre les infections et les tumeurs.
L'interféron bêta-1a s'utilise dans le traitement des formes récurrentes de la sclérose en plaques (SEP). Ce médicament est également utilisé pour retarder l'apparition de la sclérose en plaques dans le cas des personnes qui ont subi une seule poussée de symptômes et qui présentent des changements évocateurs de la SEP.
Effets indésirables possible :
Irritation cutanée, une enflure, ou de la douleur au lieu d'injection, une baisse de l'appétit, des brûlures d'estomac, diarrhée, douleur abdominale, étourdissements, de la fatigue ou de la faiblesse, maux de tête, nausée, perte de cheveux, des symptômes semblables à ceux de la grippe (une fièvre, des frissons), troubles du sommeil, un vague endolorissement musculaire
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Betaseron (interféron bêta-1b) est un type d’interféron bêta obtenu à partir de cellules bactériennes, au moyen de techniques de recombinaison de l’ADN (série de procédés utilisés pour réunir des fragments d’ADN). L’interféron bêta est une protéine produite naturellement dans l’organisme en réponse à certains facteurs déclencheurs, dont les virus.
Il est surtout utilisé pour le traitement de la forme cyclique (poussées-rémissions) de la SP chez les personnes ambulatoires, dans le but de diminuer la fréquence des poussées. Il peut aussi servir comme traitement pour des personnes atteintes d’une forme progressive secondaire de SP, dans le but de freiner l’aggravation des incapacités.
Effets indésirables possible :
Coordination amoindrie, enflure des chevilles ou des jambes, éruption cutanée, des signes attribuables à de l'anémie, des signes attribuables à une infection inhabituelle, maux de tête.
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C’est un Antinéoplasiques et immunomodulateurs. Le COPAXONE est un médicament indiqué dans le traitement des formes rémittentes de sclérose en plaques (SEP). Il modifie la manière dont fonctionne le système immunitaire de votre corps et il est classé comme agent immunomodulateur. Il est utilisé pour réduire le nombre de poussées lors de la SEP (aggravations).
Effets indésirables possible :
Bosse au site d'injection, douleurs articulaires, douleur dans le cou, douleur à la poitrine (passagère ou de courte durée), maux de tête, mal de dos, de la nausée, réaction au point d'injection.
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Le glatiramère appartient au groupe de médicaments appelés immunomodulateurs. Les immunomodulateurs modifient la façon dont le système de défense de notre corps fonctionne. Le glatiramère s'utilise dans le traitement de la forme cyclique (poussées-rémissions) de la sclérose en plaques ou SEP). Ce médicament est également utilisé pour retarder l'apparition de la sclérose en plaques dans le cas des personnes qui ont subi une seule poussée de symptômes et qui présentent des changements évocateurs de la SEP.
On pense que le glatiramère agit en modifiant les propriétés du système immunitaire pour réduire ses effets nuisibles sur la gaine de myéline.
Effets indésirables possible :
Les effets indésirables les plus fréquents du Glatect sont des réactions au point d’injection (rougeur, douleur, inflammation, démangeaisons ou masse au point d’injection).
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L'ofatumumab appartient à la classe de médicaments appelés immunomodulateurs sélectifs. On l'utilise pour traiter les adultes atteints de sclérose en plaques cyclique dont la maladie est active.
On pense que l'ofatumumab influe sur le système immunitaire en se fixant sur une protéine appelée CD20 dans un certain type de globules blancs appelés cellules-B. Cela aide à réduire l'activité et le nombre de cellules immunitaires qui attaquent la gaine de myéline, ralentissant ainsi les lésions nerveuses.
Effets indésirables possible :
Infection des voies respiratoires, infection urinaire, réaction au site d'injection, syndrome pseudo-grippal.
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Ce médicament contient de l'interféron bêta qui appartient à la famille des cytokines, des substances normalement présentes dans l'organisme intervenant dans la réponse inflammatoire. Le mécanisme d'action de l'interféron bêta dans la sclérose en plaques (SEP) est mal connu. Des études ont montré qu'il diminue d'environ 30 % la fréquence des poussées de sclérose en plaques, réduit le nombre de lésions à l'IRM et retarde la progression du handicap. L'interféron bêta présent dans ce médicament est pégylé (il est fixé à du polyéthylène glycol). Il a ainsi une durée d'action prolongée qui permet de réduire la fréquence des injections. Il est utilisé dans le traitement des formes récurrentes rémitttentes de sclérose en plaques.
Effets indésirables possible :
Essoufflement, signes de troubles hépatiques, de la diarrhée, perte de l'appétit, perte de poids, jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, une urine sombre, des selles claires), tendance aux ecchymoses.
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L'interféron bêta-1a appartient au groupe des médicaments appelés immunomodulateurs. Il s'agit d'une forme de protéine naturellement produite par les cellules de notre corps pour combattre les infections et les tumeurs. L'interféron bêta-1a s'utilise dans le traitement des formes récurrentes de la sclérose en plaques (SEP). On l'utilise également pour traiter les personnes qui ont subi un épisode unique de symptômes de la SEP qui est probablement un premier signe de sclérose en plaques. Ce médicament peut également s'avérer utile contre un autre type de SEP désignée SEPPS (SEP progressive secondaire) qui se caractérise par la survenue de crises récidivantes imprévisibles.
Effets indésirables possible :
Maux de tête, il peut causer un malaise général qui fait penser à une grippe; rougeur et de l'enflure au site d'injection, fièvre, douleurs musculaires.
Médicaments administrés par voie orale
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Le tériflunomide est un agent immunomodulateur aux propriétés anti-inflammatoires qui inhibe de manière sélective et réversible la dihydroorotate déhydrogénase (DHO-DH), une enzyme mitochondriale nécessaire à la synthèse de novo de pyrimidine. Par conséquent, le tériflunomide diminue la prolifération des cellules qui ont besoin de la synthèse de novo de pyrimidine pour se multiplier. Le mécanisme d'action exact du tériflunomide dans la SEP est encore mal connu et pourrait impliquer une réduction du nombre de lymphocytes activés.
Effets indésirables possible :
Il peut causer une perte de cheveux, maux de tête, de la diarrhée, il pourrait favoriser le développement d'infections des voies respiratoires, nausées ou, rarement, des vomissements, engourdissement et une diminution de la sensibilité du toucher.
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La cladribine appartient à la classe de médicaments appelés agents immunosuppresseurs sélectifs. Ce médicament s'utilise pour traiter les adultes atteints d'une forme cyclique de la sclérose en plaques n'ayant pas répondu correctement ou ne pouvant tolérer d'autres traitements de la sclérose en plaques.
Effets indésirables possible :
Maux de tête, maux de ventre, maux de dos, boutons et rougeur sur la peau, risque accru d'infections des voies respiratoires, nausées ou vomissements
Possibilité de d’autres effets indésirables tels que l'herpès, la lymphopénie, la neutropénie et l'alopécie. Source
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Le siponimod appartient à la classe de médicaments appelés modulateur des récepteurs de la sphingosine 1-phosphate (S1P). On l'utilise pour traiter la forme secondaire progressive de la sclérose en plaques (SEP) avec maladie active. Les personnes atteintes de cette forme de sclérose en plaques subissent des épisodes de récidive ou leur IRM montre des changements et elles subissent une détérioration graduelle de leurs problèmes physiques. Le siponimod n'est pas un traitement curatif contre la SEP, mais on l'utilise pour ralentir la progression des problèmes physiques imputables à la SEP (progression de l'incapacité).
Effets indésirables possible :
Maux de tête, étourdissements, augmenter la pression artérielle, des nausées ou, rarement, des vomissements, de l'enflure aux jambes, de la rétention d'eau.
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Le fumarate de diméthyle est un médicament qui agit sur le système nerveux central (le cerveau et la moelle épinière). Ce médicament s'utilise pour réduire la fréquence des symptômes de la sclérose en plaques cyclique (ou rémittente) et ralentir l'évolution de l'incapacité. Dans la forme cyclique de la sclérose en plaques, les crises symptomatiques (appelées poussées) sont suivies de périodes où les symptômes diminuent partiellement ou disparaissent complètement (appelées rémission)
Effets indésirables possible :
Des bouffées de chaleur, une sensation de chaleur pouvant être intense, des démangeaisons ou une sensation de brûlure, brûlures d'estomac, chute ou une raréfaction des cheveux, des démangeaisons, diarrhée, douleur gastrique ou des crampes, écoulement nasal, éruption cutanée, infection de l'oreille, nausée, perte de poids, sécheresse de la bouche, vomissements.
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L’ozanimod, l’ingrédient médicinal de ZEPOSIA, se lie de façon sélective à certains récepteurs sur vos globules blancs. Cela permet de retenir les globules blancs dans vos ganglions lymphatiques et de réduire le nombre de globules blancs circulant dans votre corps. On ne sait pas comment ZEPOSIA agit, mais on croit qu’il pourrait réduire le nombre de globules blancs qui entrent dans votre système nerveux central, où ils pourraient causer une inflammation et des dommages à l’enveloppe protectrice des nerfs. ZEPOSIA aide à réduire l’inflammation causée par la colite ulcéreuse. Il empêche certains globules blancs d’atteindre la paroi de l‘intestin.
L'ozanimod aide à diminuer le nombre de poussées (les récidives), à réduire l'inflammation dans le cerveau (les lésions cérébrales mises en évidence par la technique de l'imagerie par résonance magnétique ou IRM), et à ralentir l'accumulation des problèmes physiques imputables à la SEP (l'évolution de la déficience
Effets indésirables possible :
Il peut ralentir les battements du cœur, des maux de tête, des douleurs articulaires, une fatigue inhabituelle, des nausées ou, rarement, des vomissements, baisse de pression et des étourdissements.
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Le ponésimod est un nouvel immunosuppresseur ; il s'agit d'un modulateur des récepteurs de la sphingosine 1-phosphate (S1P). Dans cette classe pharmacologique, se trouve déjà le fingolimod (GILENYA), commercialisé en France depuis 2011.
Le ponésimod se lie avec une grande affinité aux récepteurs S1P1 situés sur les lymphocytes dont il bloque la capacité à sortir des ganglions lymphatiques, ce qui réduit le nombre de lymphocytes dans le sang périphérique. Le mécanisme par lequel le ponésimod exerce ses effets thérapeutiques dans la sclérose en plaques pourrait impliquer la réduction de la migration des lymphocytes vers le système nerveux central (cf. Monographie VIDAL de PONVORY.Effets indésirables possible :
Brûlures d'estomac, des démangeaisons, des écoulements du nasal, douleur articulaire ou musculaire, douleurs dorsales, une enflure des articulations, une entorse ligamentaire, un essoufflement, un état anxieux, des étourdissements, fatigue extrême, fièvre, impression de tourner sur soi-même, infection des sinus, migraine, une sécheresse de la bouche, une toux, un rhume ou une grippe se présentant sous la forme de fatigue, de frissons, de maux de gorge, d'endolorissements aux articulations ou aux muscles ou de fièvre, troubles du sommeil.
En savoir plus sur Diméthylfumarate | En savoir plus sur Ponvory
Médicaments administrés par voie intraveineuse
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L'alemtuzumab appartient à la classe de médicaments appelés immunomodulateurs sélectifs. On l'utilise pour traiter les adultes atteints de sclérose en plaques cyclique dont la maladie est fortement active et ceux pour qui les autres traitements se sont avérés non efficaces ou non tolérables.
L'alemtuzumab semble modifier la réaction du système immunitaire pour réduire ses attaques contre la gaine de myéline, ce qui ralentit l'apparition de lésions aux nerfs.
Effets indésirables possible :
De l'acné, altération du goût, baisse de l'appétit, brûlures d'estomac, constipation, démangeaison, diarrhée, une douleur abdominale, douleur au dos, aux articulations ou aux membres, étourdissements, de la faiblesse, fluctuations du poids corporel, le hoquet, impression de tourner sur soi-même, maux de tête, nausée, perte de cheveux, rougeur ou un autre type de décoloration de la peau, sécheresse de la bouche, sueurs nocturnes, troubles de l'équilibre, troubles du sommeil, urticaire, vomissements.
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Ce médicament contient un anticorps monoclonal, l'ocrelizumab. Il se lie à des récepteurs présents sur certains globules blancs impliqués dans la sclérose en plaques. Le blocage de ces globules blancs permet de réduire l'inflammation et la dégradation de la gaine de myéline. L'ocrélizumab contribue ainsi à ralentir la progression de la maladie et à réduire le nombre de poussées.
Il est utilisé dans le traitement de la sclérose en plaques dans sa forme récurrente active.
Effets indésirables possible :
Des boutons de fièvre, diarrhée, écoulement nasal, infection des sinus, symptômes semblables à ceux de la grippe, trouble du sommeil;
La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne recevez pas des soins médicaux.
Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :
l'accumulation de mucus dans le nez, la gorge ou la poitrine;
des anomalies du champ visuel;
une douleur abdominale;
une infection cutanée;
des lésions génitales;
du sang ou du mucus dans les selles;
Des signes de dépression (par ex. un manque de concentration, des fluctuations pondérales, des changements du sommeil, désintérêt à l'égard de nombreuses activités, des pensées suicidaires);
Des signes d'infection (symptômes pouvant comprendre une fièvre ou des frissons, une diarrhée grave, un essoufflement, des étourdissements prolongés, un mal de tête, une raideur du cou, une perte de poids ou un abattement);
Des symptômes attribuables à l'hépatite B (par ex. de la fièvre, un sentiment de malaise, une perte d'appétit, de la douleur articulaire ou musculaire, de la douleur abdominale, un jaunissement de la peau et des conjonctives (blanc des yeux); une rougeur et de l'inflammation aux yeux;
Le zona.
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Ce médicament contient un anticorps monoclonal, le natalizumab, qui a un effet immunosuppresseur sélectif. Il empêche la migration dans le cerveau de cellules impliquées dans l'inflammation du système nerveux central chez les patients atteints de sclérose en plaques. Au cours des études cliniques, ce traitement a montré une diminution du nombre de poussées et une réduction de la formation et de l'extension des lésions cérébrales.
Ce médicament est réservé au traitement des formes agressives de sclérose en plaques répondant aux critères suivants :
Une forme très active de la maladie malgré un traitement par interféron bêta,
Une forme de la maladie rémittente-récurrente grave d'évolution rapide, se caractérisant par au moins 2 poussées au cours d'une année, associées à des lésions sur l'IRM.
Effets indésirables possible :
Des démangeaisons, une éruption cutanée, de la fièvre, fréquence cardiaque accrue, réaction déclenchée par la perfusion, des signes attribuables à de l'anémie, des étourdissements, de la pâleur, de la fatigue ou de la faiblesse inhabituelle, de l'essoufflement, des signes de troubles hépatiques (par ex. de la nausée, des vomissements, de la diarrhée, une perte de l'appétit, une perte de poids, le jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, une urine sombre, des selles claires), des signes d'un saignement (par ex. un saignement du nez, du sang dans l'urine, une toux avec expectoration sanglante, un saignement des gencives, des coupures qui n'arrêtent pas de saigner), des symptômes d'une infection de la